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Mali : Plus de 50 milliards de FCFA du FMI en faveur du Mali dans le cadre de la Facilité élargie de crédit
Bamako, Mali (PANA) - Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le décaissement de 89,7 millions de dollars, soit 50,2 milliards de FCFA, en faveur du Mali, achevant ainsi la huitième et la neuvième Revues de l’Accord qui lie le Mali au FMI, dans le cadre du programme appuyé par un accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), annonce un communiqué du ministère malien en charge de l'Economie et des Finances, obtenu par la PANA, à Bamako.
Ce décaissement, qui conclut les consultations de 2018 au titre de l’article IV avec le Mali, porte le total des décaissements au titre de l’accord en vigueur à environ 219,7 millions de dollars (environ 121 milliards de FCFA), représentant 83% de la quote-part.
Cet accord FEC en faveur du Mali a été approuvé, le 18 décembre 2013, pour un montant d'environ 46,2 millions de dollars (plus de 23 milliards de FCFA, soit 16,1% de la quote-part à l’époque). Un accès supplémentaire d'environ 96,4 millions de dollars (plus de 53 milliards de FCFA) ou 36,4% de la quote-part), a été approuvé le 9 juin 2016. Il a été suivi d’une augmentation d'environ 125,6 millions de dollars (plus de 69 milliards de FCFA), soit 47,5% de la quote-part), approuvée, le 7 juillet 2017, de même qu’une prolongation d’un an du programme, ce qui porte l’accès du Mali au titre de l’accord FEC à environ 264,6 millions de dollars (145,5 milliards de FCFA) représentant 100% de sa quote-part.
À l’issue des débats du conseil d’administration, le directeur général-adjoint et président par intérim, Furu Sawa, a dit, à l'issue des débats du conseil d'administration, que: «les résultats obtenus par le Mali dans le cadre du programme qui est appuyé par l’accord conclu avec le FMI au titre de la Facilité élargie de crédit ont été satisfaisants, ajoutant que la reprise économique s’est poursuivie en 2017, avec une croissance robuste du PIB, une inflation modérée et une meilleure position budgétaire".
Le communiqué rappelle à ce titre que la croissance du PIB est restée vigoureuse, à 5,3%, selon les estimations. L’inflation a été modérée et est demeurée bien en-deçà du plafond régional. Les chiffres budgétaires de 2017 et le budget 2018 sont conformes aux objectifs du programme et à l’objectif de convergence établie par l’UEMOA: un déficit budgétaire de l’ordre de 3% du PIB d’ici 2019.
«Cependant, les perspectives macro-économiques sont exposées à des risques, qui tiennent principalement à la situation sécuritaire fragile du pays», a prévenu le conseil, avant de féliciter les autorités maliennes pour ces «solides résultats macro-économiques enregistrés récemment en dépit d’un environnement difficile», a relevé M. Furu Sawa.
La FEC fournit une aide financière aux pays qui connaissent des difficultés prolongées de balance des paiements, rappelle-t-on.
Principal outil dont dispose le FMI pour apporter un soutien à moyen terme aux pays à faible revenu, la FEC a été créée comme guichet du fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (Fonds fiduciaire RPC), dans le cadre d’une réforme plus large visant à assouplir le soutien financier du FMI et à mieux l’adapter aux besoins divers des pays à faible revenu, notamment en période de crise.
Le Mali connaît depuis 2012, une crise sécuritaire sans précédent, notamment dans le Nord et le Centre du pays, qui annihile une bonne partie de ses efforts de développement.
Selon des dispositions de l’article IV des Statuts du FMI, l'institution de Bretton Woods procède, chaque année, à des consultations bilatérales avec ses membres. Une mission de ses services se rend ainsi dans le pays pour recueillir des données économiques et financières.
Elle s’entretient avec les responsables nationaux de l’évolution des politiques économiques du pays. De retour au siège, les membres de la mission rédigent un rapport qui sert de cadre aux délibérations du conseil d’administration. À l’issue des délibérations, le directeur général, en qualité de président du Conseil d’administration, résume les opinions des administrateurs, transmises sous forme de communiqué aux autorités du pays.
-0- PANA GT/IS/IBA 28mai2018
Ce décaissement, qui conclut les consultations de 2018 au titre de l’article IV avec le Mali, porte le total des décaissements au titre de l’accord en vigueur à environ 219,7 millions de dollars (environ 121 milliards de FCFA), représentant 83% de la quote-part.
Cet accord FEC en faveur du Mali a été approuvé, le 18 décembre 2013, pour un montant d'environ 46,2 millions de dollars (plus de 23 milliards de FCFA, soit 16,1% de la quote-part à l’époque). Un accès supplémentaire d'environ 96,4 millions de dollars (plus de 53 milliards de FCFA) ou 36,4% de la quote-part), a été approuvé le 9 juin 2016. Il a été suivi d’une augmentation d'environ 125,6 millions de dollars (plus de 69 milliards de FCFA), soit 47,5% de la quote-part), approuvée, le 7 juillet 2017, de même qu’une prolongation d’un an du programme, ce qui porte l’accès du Mali au titre de l’accord FEC à environ 264,6 millions de dollars (145,5 milliards de FCFA) représentant 100% de sa quote-part.
À l’issue des débats du conseil d’administration, le directeur général-adjoint et président par intérim, Furu Sawa, a dit, à l'issue des débats du conseil d'administration, que: «les résultats obtenus par le Mali dans le cadre du programme qui est appuyé par l’accord conclu avec le FMI au titre de la Facilité élargie de crédit ont été satisfaisants, ajoutant que la reprise économique s’est poursuivie en 2017, avec une croissance robuste du PIB, une inflation modérée et une meilleure position budgétaire".
Le communiqué rappelle à ce titre que la croissance du PIB est restée vigoureuse, à 5,3%, selon les estimations. L’inflation a été modérée et est demeurée bien en-deçà du plafond régional. Les chiffres budgétaires de 2017 et le budget 2018 sont conformes aux objectifs du programme et à l’objectif de convergence établie par l’UEMOA: un déficit budgétaire de l’ordre de 3% du PIB d’ici 2019.
«Cependant, les perspectives macro-économiques sont exposées à des risques, qui tiennent principalement à la situation sécuritaire fragile du pays», a prévenu le conseil, avant de féliciter les autorités maliennes pour ces «solides résultats macro-économiques enregistrés récemment en dépit d’un environnement difficile», a relevé M. Furu Sawa.
La FEC fournit une aide financière aux pays qui connaissent des difficultés prolongées de balance des paiements, rappelle-t-on.
Principal outil dont dispose le FMI pour apporter un soutien à moyen terme aux pays à faible revenu, la FEC a été créée comme guichet du fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (Fonds fiduciaire RPC), dans le cadre d’une réforme plus large visant à assouplir le soutien financier du FMI et à mieux l’adapter aux besoins divers des pays à faible revenu, notamment en période de crise.
Le Mali connaît depuis 2012, une crise sécuritaire sans précédent, notamment dans le Nord et le Centre du pays, qui annihile une bonne partie de ses efforts de développement.
Selon des dispositions de l’article IV des Statuts du FMI, l'institution de Bretton Woods procède, chaque année, à des consultations bilatérales avec ses membres. Une mission de ses services se rend ainsi dans le pays pour recueillir des données économiques et financières.
Elle s’entretient avec les responsables nationaux de l’évolution des politiques économiques du pays. De retour au siège, les membres de la mission rédigent un rapport qui sert de cadre aux délibérations du conseil d’administration. À l’issue des délibérations, le directeur général, en qualité de président du Conseil d’administration, résume les opinions des administrateurs, transmises sous forme de communiqué aux autorités du pays.
-0- PANA GT/IS/IBA 28mai2018