PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Le gouvernement malien décrète un état d'urgence de 10 jours après l'attaque terroriste de vendredi
Bamako, Mali (PANA) - Le gouvernement malien a décrété un état d’urgence de dix jours, à compter de ce samedi, sur toute l’étendue du territoire malien, à l'issue d’un conseil des ministres extraordinaire tenu vendredi tard dans la nuit, à la suite de l’attaque perpétrée vendredi matin par des terroristes dans un grand hôtel de la capitale malienne où résidaient 170 personnes de nationalités malienne et étrangères.
Cette mesure, selon le communiqué gouvernemental, permettra de renforcer les moyens juridiques des autorités administratives et compétentes pour rechercher et mettre à la disposition des autorités judiciaires des terroristes qui seraient en cavale et d’éventuels complices.
Dans la foulée, un deuil de trois jours à compter de lundi sera institué, au cours duquel, les drapeaux seront mis en berne au Mali et dans toutes les représentations diplomatiques et consulaires du pays.
Dans une allocution prononcée juste après le conseil extraordinaire qu’il a présidé, le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, rentré brusquement de N'Djaména, au Tchad, où il participait au Sommet du G5 -Sahel, a exhorté ses compatriotes à ne pas céder à la peur.
Il a notamment rendu un vibrant hommage aux forces de sécurité maliennes pour leur
"professionnalisme" et salué les "pays amis" (France et Etats-Unis) pour leur assistance lors de l’opération contre les assaillants.
Les forces maliennes ont été appuyées par des unités spéciales françaises et américaines pour l’assaut final au cours duquel, 21 personnes ont été tuées dont deux terroristes et des étrangers (américain, russes, chinois, belge et sénégalais).
Le président malien a clamé haut et fort que "la terreur ne triomphera pas et que le terrorisme ne passera pas".
Cette attaque de l’hôtel Radisson Blu, le plus grand établissement hôtelier du Mali et l’un des plus sécurisés, a été revendiquée par le groupe jihadiste Al Mourabitoune de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar .
Le même groupe avait revendiqué l’attentat perpétré le 7 mars 2015 contre un restaurant du quartier Hippodrome de Bamako, fréquenté surtout par des expatriés et dans lequel cinq personnes avaient été tuées dont un Français et un Belge.
170 personnes résidaient dans l’hôtel au moment de l’attaque. Plus d’une centaine d’otages en état de choc ont pu être libérés dont le musicien guinéen Sékouba Bambino qui devait donner ce samedi un concert à Bamako.
Plusieurs rencontres internationales prévues ces jours dans la capitale malienne ont toutes été reportées, a-t-on appris de bonnes sources.
Plusieurs partis et associations de la société civile ont condamné cet attentat dont la Coordination des mouvements de l’Azawad (ex-rébellion) et la Plateforme des groupes armés (pro-gouvernementale) qui ont dénoncé "avec énergie cet acte barbare qui n’ébranle point la marche du Mali vers la paix".
Les deux mouvements sont signataires des accords de paix d’Alger visant à ramener une paix définitive au Mali après des décennies de rébellions successives dans le nord du pays qui couvre les deux tiers du territoire national.
-0- PANA GT/JSG/SOC 21nov2015
Cette mesure, selon le communiqué gouvernemental, permettra de renforcer les moyens juridiques des autorités administratives et compétentes pour rechercher et mettre à la disposition des autorités judiciaires des terroristes qui seraient en cavale et d’éventuels complices.
Dans la foulée, un deuil de trois jours à compter de lundi sera institué, au cours duquel, les drapeaux seront mis en berne au Mali et dans toutes les représentations diplomatiques et consulaires du pays.
Dans une allocution prononcée juste après le conseil extraordinaire qu’il a présidé, le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, rentré brusquement de N'Djaména, au Tchad, où il participait au Sommet du G5 -Sahel, a exhorté ses compatriotes à ne pas céder à la peur.
Il a notamment rendu un vibrant hommage aux forces de sécurité maliennes pour leur
"professionnalisme" et salué les "pays amis" (France et Etats-Unis) pour leur assistance lors de l’opération contre les assaillants.
Les forces maliennes ont été appuyées par des unités spéciales françaises et américaines pour l’assaut final au cours duquel, 21 personnes ont été tuées dont deux terroristes et des étrangers (américain, russes, chinois, belge et sénégalais).
Le président malien a clamé haut et fort que "la terreur ne triomphera pas et que le terrorisme ne passera pas".
Cette attaque de l’hôtel Radisson Blu, le plus grand établissement hôtelier du Mali et l’un des plus sécurisés, a été revendiquée par le groupe jihadiste Al Mourabitoune de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar .
Le même groupe avait revendiqué l’attentat perpétré le 7 mars 2015 contre un restaurant du quartier Hippodrome de Bamako, fréquenté surtout par des expatriés et dans lequel cinq personnes avaient été tuées dont un Français et un Belge.
170 personnes résidaient dans l’hôtel au moment de l’attaque. Plus d’une centaine d’otages en état de choc ont pu être libérés dont le musicien guinéen Sékouba Bambino qui devait donner ce samedi un concert à Bamako.
Plusieurs rencontres internationales prévues ces jours dans la capitale malienne ont toutes été reportées, a-t-on appris de bonnes sources.
Plusieurs partis et associations de la société civile ont condamné cet attentat dont la Coordination des mouvements de l’Azawad (ex-rébellion) et la Plateforme des groupes armés (pro-gouvernementale) qui ont dénoncé "avec énergie cet acte barbare qui n’ébranle point la marche du Mali vers la paix".
Les deux mouvements sont signataires des accords de paix d’Alger visant à ramener une paix définitive au Mali après des décennies de rébellions successives dans le nord du pays qui couvre les deux tiers du territoire national.
-0- PANA GT/JSG/SOC 21nov2015