PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Le Fnuap dévoile 10 choses à savoir sur les femmes et les crises humanitaires du monde
New York, Etats-unis (PANA) - Le monde est actuellement confronté à sa pire crise des réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale, en raison des conflits, des persécutions et des catastrophes naturelles intensifiées par le changement climatique.
Et des dizaines de millions de personnes vivant encore dans leurs maisons ou déplacés dans leur propre pays sont également dans le besoin critique de services humanitaires, selon un rapport sur le site Web du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap).
Du 23 au 24 mai, les dirigeants et les parties prenantes du monde se rencontrent à Istanbul, en Turquie, pour le premier Sommet humanitaire mondiale pour tracer une voie à suivre pour soutenir tous ceux qui sont touchés et construire un monde plus stable.
Pour réussir, ils devront faire face aux besoins et protéger les droits des femmes et des filles touchées et intégrer leur leadership et leurs connaissances dans tous les plans et les réponses. Cependant, bien que des progrès aient été accomplis en vue de résoudre les problèmes particuliers auxquels sont confrontés les femmes et les filles, trop souvent, elles restent négligées dans les situations d'urgence.
Compte tenu de ces développements, le Fnuap dévoile ici 10 choses qui frappent les femmes et les filles dans les crises:
1. Sur les plus de 125 millions de personnes dans le besoin d'une aide humanitaire dans le monde entier, plus de 75 pour cent sont des femmes et des enfants.
2. En 2015, 61 pour cent des décès maternels sont survenus dans 35 pays confrontés à des situations d'urgence. Leur taux de mortalité maternelle moyenne était à égalité avec celui de l'Angleterre entre 1800 et 1850.
3. Environ quatre fois plus de femmes que d'hommes sont mortes dans le "tsunami" de 2004 à Aceh, en Indonésie.
4. Sur les 10 pays ayant le taux le plus élevé du mariage des enfants, neuf sont des États fragiles.
5. Quatre-vingts-dix pour cent des premières naissances surviennent chez les enfants mariées - et les complications lors de l'accouchement est la deuxième principale cause de décès chez les adolescentes dans le monde entier. Ce risque est aggravé dans les situations de crise.
6. A l'échelle mondiale, au moins 35 pour cent des femmes ont souffert de la violence fondée sur le sexe. Bien que les données soient limitées, des rapports anecdotiques provenant du monde entier - de l'Equateur au Yémen - montrent que sa prévalence augmente fortement en cas d'urgence.
7. La violence sexuelle contre les femmes est souvent déployée comme un outil de guerre systématique. A ce jour, au moins 200 mille femmes ont été agressées sexuellement pendant le conflit en cours en République démocratique du Congo.
Une survivante de Boko Haram, un groupe armé connu dans l'utilisation de la violence sexuelle comme une tactique de guerre, reçoit un soutien psychosocial au Nigeria. © Fnuap Nigeria
8. Dans les catastrophes et les urgences humanitaires, les femmes sont plus susceptibles que les hommes de souffrir de l'insécurité alimentaire. Même si les femmes produisent plus de la moitié de la nourriture du monde, elles représentent 70 pour cent du monde qui ont faim.
9. Aujourd'hui, plus de la moitié des femmes et des jeunes filles réfugiées vivent dans les villes, et non dans des camps de réfugiés.
10. La durée moyenne des déplacements parmi les 60 millions de réfugiés dans le monde, dont la moitié est constituée de femmes et de filles, a maintenant atteint 20 ans.
-0- PANA VAO/MTA/BEH/IBA 24mai2016
Et des dizaines de millions de personnes vivant encore dans leurs maisons ou déplacés dans leur propre pays sont également dans le besoin critique de services humanitaires, selon un rapport sur le site Web du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap).
Du 23 au 24 mai, les dirigeants et les parties prenantes du monde se rencontrent à Istanbul, en Turquie, pour le premier Sommet humanitaire mondiale pour tracer une voie à suivre pour soutenir tous ceux qui sont touchés et construire un monde plus stable.
Pour réussir, ils devront faire face aux besoins et protéger les droits des femmes et des filles touchées et intégrer leur leadership et leurs connaissances dans tous les plans et les réponses. Cependant, bien que des progrès aient été accomplis en vue de résoudre les problèmes particuliers auxquels sont confrontés les femmes et les filles, trop souvent, elles restent négligées dans les situations d'urgence.
Compte tenu de ces développements, le Fnuap dévoile ici 10 choses qui frappent les femmes et les filles dans les crises:
1. Sur les plus de 125 millions de personnes dans le besoin d'une aide humanitaire dans le monde entier, plus de 75 pour cent sont des femmes et des enfants.
2. En 2015, 61 pour cent des décès maternels sont survenus dans 35 pays confrontés à des situations d'urgence. Leur taux de mortalité maternelle moyenne était à égalité avec celui de l'Angleterre entre 1800 et 1850.
3. Environ quatre fois plus de femmes que d'hommes sont mortes dans le "tsunami" de 2004 à Aceh, en Indonésie.
4. Sur les 10 pays ayant le taux le plus élevé du mariage des enfants, neuf sont des États fragiles.
5. Quatre-vingts-dix pour cent des premières naissances surviennent chez les enfants mariées - et les complications lors de l'accouchement est la deuxième principale cause de décès chez les adolescentes dans le monde entier. Ce risque est aggravé dans les situations de crise.
6. A l'échelle mondiale, au moins 35 pour cent des femmes ont souffert de la violence fondée sur le sexe. Bien que les données soient limitées, des rapports anecdotiques provenant du monde entier - de l'Equateur au Yémen - montrent que sa prévalence augmente fortement en cas d'urgence.
7. La violence sexuelle contre les femmes est souvent déployée comme un outil de guerre systématique. A ce jour, au moins 200 mille femmes ont été agressées sexuellement pendant le conflit en cours en République démocratique du Congo.
Une survivante de Boko Haram, un groupe armé connu dans l'utilisation de la violence sexuelle comme une tactique de guerre, reçoit un soutien psychosocial au Nigeria. © Fnuap Nigeria
8. Dans les catastrophes et les urgences humanitaires, les femmes sont plus susceptibles que les hommes de souffrir de l'insécurité alimentaire. Même si les femmes produisent plus de la moitié de la nourriture du monde, elles représentent 70 pour cent du monde qui ont faim.
9. Aujourd'hui, plus de la moitié des femmes et des jeunes filles réfugiées vivent dans les villes, et non dans des camps de réfugiés.
10. La durée moyenne des déplacements parmi les 60 millions de réfugiés dans le monde, dont la moitié est constituée de femmes et de filles, a maintenant atteint 20 ans.
-0- PANA VAO/MTA/BEH/IBA 24mai2016