PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
La crise économique en Tunisie et la situation en Libye font les principaux sujets de la presse tunisienne
Tunis, Tunisie (PANA) - La presse tunisienne a abordé, cette semaine, plusieurs sujets touchant des questions et problèmes politiques et sociaux dont la crise économique qui sévit dans le pays depuis plusieurs années.
La Tunisie, selon le journal ''al-Sahafa al-youm'' est noyée dans un vide politique à la fois dangereux et regrettable, faisant perdre à l'opinion publique tout espoir dans le rendement des partis pour un avenir meilleur pour le pays. Cette situation a créé une culture de la mort chez des milliers de jeunes, garçons et filles, après qu'ils ont désespéré de la vie.
Allant dans le même sens, le journal ''al-Sahwa'' estime que l'expérience de la Tunisie est une réussite pour deux catégories seulement: la minorité au pouvoir et tous ceux qui tournent autour de sa galaxie.
La vie de ces gens a enregistré un saut qualitatif et ils vivent leur rêve, ce qui leur a fait perdre le désir, voire la volonté et la capacité d'apporter de changements, ajoute le journal qui affirme que l'expérience tunisienne est aussi une réussite pour les forces extérieures et intérieures qui s'opposent à tout changement fondamental.
Ces forces sont ainsi heureuses de cette révolution qui s'est produite sans pour autant introduire du changement, note encore le même journal.
Plusieurs autres journaux tunisiens ont parlé du sentiment d'amertume et de découragement à cause du non-respect par les pays occidentaux de leurs promesses qui avaient posé des conditions liées à un changement démocratique en Tunisie avant d'apporter leur soutien économique pour l'aider à sortir de la crise à laquelle elle fait face depuis les événements du ''Printemps arabe'' de 2011.
Le journal ''al-Sahafa'' écrit, à cet égard, que la baisse du soutien des forces occidentales a mis la Tunisie dans une position inconfortable, notamment en ce qui concerne l'aide financière dont elle a besoin actuellement avec le recul de l'investissement, la chute de la valeur du dinar, le fonctionnement quasi-inexistant du tourisme et la hausse des dépenses.
Ainsi, ajoute le journal, la léthargie notée dans le soutien financier américain apparaît aujourd'hui comme une sanction contre la Tunisie et laisse un grand vide difficile à remplir par une autre puissance, sauf si le pays choisit de se tourner vers la coalition Moscou-Téhéran-Damas.
C'est dans ce contexte que le journal ''al-Sabaha'' met en exergue l'avertissement fait par le ministre tunisien des Finances, Slim Chaker, lorsqu'il a affirmé que: ''la Tunisie va vivre des moments difficiles et que l'orage risque de se transformer en tempête si la Communauté internationale rechigne à adopter un programme économique important pour aider la Tunisie qui, probablement, est entrée dans les derniers mètres de la crise dont la solution n'est plus entre les mains des Tunisiens''.
Cette situation a facilité l'intervention dans les affaires intérieures de la Tunisie notamment de la part de l'ambassade des Etats-unis, souligne le journal ''al-Sahwa'', affirmant que l'ingérence des ambassadeurs américains dans les capitales arabes rassemble à celle que faisait le Gouverneur général français dans les pays du Maghreb arabe ou du Haut délégué britannique dans les pays du Machrek pendant la colonisation.
L'ingérence de l'ambassadeur des Etats-unis en Tunisie, apparemment à l'origine du limogeage du ministre tunisien de la Justice, est la suite des interventions notées durant le règne du président Ben Ali et pendant la gouvernance de la ''Troïka''. Cette ingérence, ajoute le journal, a atteint aujourd'hui son summum à tel point que le gouvernement tunisien semble être une équipe de l'ambassade.
Évoquant la situation en Libye, le journal ''al-Maghreb'' a parlé de la série d'erreurs commises par l'ancien envoyé spécial de l'ONU en Libye, Bernadino Leon et se demande ''si son remplaçant, Martin Kobler, a bien étudié les erreurs de son prédécesseur?'' ou ''est-ce qu'il continue de brandir le bâton et la carotte à la face des protagonistes libyens comme le faisait son prédécesseur?''.
Le journal ''al-Chourouk'' est allé plus loin dans sa critique contre le rendement des Nations unies dans leur traitement de la crise libyenne, en affirmant que: ''les Nations unies, au lieu de reconsidérer leur politique à la suite de l'échec cuisant de son envoyé spécial qui a mis les protagonistes libyens dans des combats politiques violents, ont, au contraire, cherché à corriger ces erreurs en commettant une autre erreur plus grave lorsqu'elles ont désigné l'Allemand Martin Kobler à la tête de la mission de l'ONU en Libye".
La nomination de Kobler porte en elle-même les causes d'un échec et va davantage verser de l'huile sur le feu libyen en flammes. Cette démarche, selon le journal, va faire de la Libye un refuge plus menaçant du terrorisme pour les pays de la région.
La situation en Syrie marquée par l'intervention russe a aussi été traitée par la presse tunisienne.
-0- PANA AD/IN/BEH/IBA 01novembre2015
La Tunisie, selon le journal ''al-Sahafa al-youm'' est noyée dans un vide politique à la fois dangereux et regrettable, faisant perdre à l'opinion publique tout espoir dans le rendement des partis pour un avenir meilleur pour le pays. Cette situation a créé une culture de la mort chez des milliers de jeunes, garçons et filles, après qu'ils ont désespéré de la vie.
Allant dans le même sens, le journal ''al-Sahwa'' estime que l'expérience de la Tunisie est une réussite pour deux catégories seulement: la minorité au pouvoir et tous ceux qui tournent autour de sa galaxie.
La vie de ces gens a enregistré un saut qualitatif et ils vivent leur rêve, ce qui leur a fait perdre le désir, voire la volonté et la capacité d'apporter de changements, ajoute le journal qui affirme que l'expérience tunisienne est aussi une réussite pour les forces extérieures et intérieures qui s'opposent à tout changement fondamental.
Ces forces sont ainsi heureuses de cette révolution qui s'est produite sans pour autant introduire du changement, note encore le même journal.
Plusieurs autres journaux tunisiens ont parlé du sentiment d'amertume et de découragement à cause du non-respect par les pays occidentaux de leurs promesses qui avaient posé des conditions liées à un changement démocratique en Tunisie avant d'apporter leur soutien économique pour l'aider à sortir de la crise à laquelle elle fait face depuis les événements du ''Printemps arabe'' de 2011.
Le journal ''al-Sahafa'' écrit, à cet égard, que la baisse du soutien des forces occidentales a mis la Tunisie dans une position inconfortable, notamment en ce qui concerne l'aide financière dont elle a besoin actuellement avec le recul de l'investissement, la chute de la valeur du dinar, le fonctionnement quasi-inexistant du tourisme et la hausse des dépenses.
Ainsi, ajoute le journal, la léthargie notée dans le soutien financier américain apparaît aujourd'hui comme une sanction contre la Tunisie et laisse un grand vide difficile à remplir par une autre puissance, sauf si le pays choisit de se tourner vers la coalition Moscou-Téhéran-Damas.
C'est dans ce contexte que le journal ''al-Sabaha'' met en exergue l'avertissement fait par le ministre tunisien des Finances, Slim Chaker, lorsqu'il a affirmé que: ''la Tunisie va vivre des moments difficiles et que l'orage risque de se transformer en tempête si la Communauté internationale rechigne à adopter un programme économique important pour aider la Tunisie qui, probablement, est entrée dans les derniers mètres de la crise dont la solution n'est plus entre les mains des Tunisiens''.
Cette situation a facilité l'intervention dans les affaires intérieures de la Tunisie notamment de la part de l'ambassade des Etats-unis, souligne le journal ''al-Sahwa'', affirmant que l'ingérence des ambassadeurs américains dans les capitales arabes rassemble à celle que faisait le Gouverneur général français dans les pays du Maghreb arabe ou du Haut délégué britannique dans les pays du Machrek pendant la colonisation.
L'ingérence de l'ambassadeur des Etats-unis en Tunisie, apparemment à l'origine du limogeage du ministre tunisien de la Justice, est la suite des interventions notées durant le règne du président Ben Ali et pendant la gouvernance de la ''Troïka''. Cette ingérence, ajoute le journal, a atteint aujourd'hui son summum à tel point que le gouvernement tunisien semble être une équipe de l'ambassade.
Évoquant la situation en Libye, le journal ''al-Maghreb'' a parlé de la série d'erreurs commises par l'ancien envoyé spécial de l'ONU en Libye, Bernadino Leon et se demande ''si son remplaçant, Martin Kobler, a bien étudié les erreurs de son prédécesseur?'' ou ''est-ce qu'il continue de brandir le bâton et la carotte à la face des protagonistes libyens comme le faisait son prédécesseur?''.
Le journal ''al-Chourouk'' est allé plus loin dans sa critique contre le rendement des Nations unies dans leur traitement de la crise libyenne, en affirmant que: ''les Nations unies, au lieu de reconsidérer leur politique à la suite de l'échec cuisant de son envoyé spécial qui a mis les protagonistes libyens dans des combats politiques violents, ont, au contraire, cherché à corriger ces erreurs en commettant une autre erreur plus grave lorsqu'elles ont désigné l'Allemand Martin Kobler à la tête de la mission de l'ONU en Libye".
La nomination de Kobler porte en elle-même les causes d'un échec et va davantage verser de l'huile sur le feu libyen en flammes. Cette démarche, selon le journal, va faire de la Libye un refuge plus menaçant du terrorisme pour les pays de la région.
La situation en Syrie marquée par l'intervention russe a aussi été traitée par la presse tunisienne.
-0- PANA AD/IN/BEH/IBA 01novembre2015