PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
L'opposition suspend sa participation à l'Assemblée nationale en Guinée
Conakry, Guinée (PANA) - L’opposition a décidé lundi de suspendre sa participation à l’Assemblée nationale "jusqu’à nouvel ordre", a annoncé le député et leader de l'Union des forces du changement (UFC), Aboubacar Sylla, par ailleurs porte-parole de l’opposition républicaine.
Les partis dits de "l’opposition parlementaire et extra-parlementaire" ont également décidé au cours de leur réunion au siège de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de l'ancien Premier ministre, Cellou Dalein Diallo, chef de file de l'opposition, de reprendre les manifestations politiques sur la voie publique.
Les manifestations politiques, tenues sur la voie publique, relatives aux contestations formulées par des partis d'opposition pour "absence de transparence" à la veille des élections législatives du 28 septembre dernier, avaient fait de nombreux morts et blessés parmi les manifestants et les forces de l'ordre.
"Ces décisions, qui seront portées à la connaissance du gouvernement, des partenaires au développement et des facilitateurs du dialogue du 3 juillet dernier, sont conséquentes de l’évolution de la situation politique ces derniers temps en Guinée. Nous avons fait le constat que le dialogue que nous avons tant réclamé ne parvient pas à s’organiser parce que le pouvoir refuse qu’un cadre soit créé à cet effet », a accusé M. Sylla.
L'opposition estime que les accords du 3 juillet, supervisés par le représentant du Secrétaire général des Nations unies en Afrique de l'Ouest, Said Djinitt, ne sont pas appliqués et que certaines dispositions qu’ils contiennent sont violées par le pouvoir. Elle reproche également au pouvoir d’interférer dans le fonctionnement des institutions républicaines censées être indépendantes.
L'opposition assure que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) «reprend ses fuites en avant" avec des activités non concertées et qui ne sont pas en rapport avec les accords du 3 juillet dernier.
Le président Alpha Condé avait averti au lendemain de la publication des résultats des législatives que les débats politiques auront désormais lieu au parlement et non dans la rue.
En ouvrant la première session parlementaire, le président de l'Assemblée Nationale, Claude Kory Koundiano, membre du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG au pouvoir) avait lui aussi invité ses collègues, notamment ceux de l'opposition, à mettre un terme à leurs manifestations sur la voie publique et à transférer tous les débats au sein de l'hémicycle.
On rappelle que le RPG et les partis de la mouvance présidentielle disposent de 53 sièges contre 37 pour l'UFDG, 10 pour l'Union des forces républicaines (UFR) de l'ancien Premier ministre Sidya Touré.
Le Parti de l'espoir et du développement national (PEDN) de l'autre ancien Premier ministre, Lansana Kouyaté, avec deux députés, ne siège toujours pas à l'Assemblée nationale, arguant ne pas reconnaitre les résultats des élections du 28 septembre, "truffées de fraudes et de bourrage d'urnes au profit du parti au pouvoir".
-0- PANA AC/IS/SOC 09juin2014
Les partis dits de "l’opposition parlementaire et extra-parlementaire" ont également décidé au cours de leur réunion au siège de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de l'ancien Premier ministre, Cellou Dalein Diallo, chef de file de l'opposition, de reprendre les manifestations politiques sur la voie publique.
Les manifestations politiques, tenues sur la voie publique, relatives aux contestations formulées par des partis d'opposition pour "absence de transparence" à la veille des élections législatives du 28 septembre dernier, avaient fait de nombreux morts et blessés parmi les manifestants et les forces de l'ordre.
"Ces décisions, qui seront portées à la connaissance du gouvernement, des partenaires au développement et des facilitateurs du dialogue du 3 juillet dernier, sont conséquentes de l’évolution de la situation politique ces derniers temps en Guinée. Nous avons fait le constat que le dialogue que nous avons tant réclamé ne parvient pas à s’organiser parce que le pouvoir refuse qu’un cadre soit créé à cet effet », a accusé M. Sylla.
L'opposition estime que les accords du 3 juillet, supervisés par le représentant du Secrétaire général des Nations unies en Afrique de l'Ouest, Said Djinitt, ne sont pas appliqués et que certaines dispositions qu’ils contiennent sont violées par le pouvoir. Elle reproche également au pouvoir d’interférer dans le fonctionnement des institutions républicaines censées être indépendantes.
L'opposition assure que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) «reprend ses fuites en avant" avec des activités non concertées et qui ne sont pas en rapport avec les accords du 3 juillet dernier.
Le président Alpha Condé avait averti au lendemain de la publication des résultats des législatives que les débats politiques auront désormais lieu au parlement et non dans la rue.
En ouvrant la première session parlementaire, le président de l'Assemblée Nationale, Claude Kory Koundiano, membre du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG au pouvoir) avait lui aussi invité ses collègues, notamment ceux de l'opposition, à mettre un terme à leurs manifestations sur la voie publique et à transférer tous les débats au sein de l'hémicycle.
On rappelle que le RPG et les partis de la mouvance présidentielle disposent de 53 sièges contre 37 pour l'UFDG, 10 pour l'Union des forces républicaines (UFR) de l'ancien Premier ministre Sidya Touré.
Le Parti de l'espoir et du développement national (PEDN) de l'autre ancien Premier ministre, Lansana Kouyaté, avec deux députés, ne siège toujours pas à l'Assemblée nationale, arguant ne pas reconnaitre les résultats des élections du 28 septembre, "truffées de fraudes et de bourrage d'urnes au profit du parti au pouvoir".
-0- PANA AC/IS/SOC 09juin2014