PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
L'actualité tunisienne et la Libye traitées par la presse tunisoise cette semaine
Tunis, Tunisie ( PANA ) - Les journaux tunisiens ont abordé cette semaine plusieurs sujets dont la célébration du troisième anniversaire de l'assassinat du combattant Chokri Belaid, les conséquences des problèmes politiques que vit la Tunisie sur l'aspect économique, le maintien de Habib Essid à la tête du gouvernement par le président Beji Caid Essebsi et les préparatifs d'une intervention militaire en Libye.
Selon le journal ''al-Sabah'', les idées, convictions et principes défendus par le martyr Chokri Belaid sont toujours présents avec la crise politique et sociale et ce, après trois ans de son assassinat.
Pour le journal ''al-Maghreb'', l'assassinat de Chokri Belaid est resté comme une plaie dans la mémoire et la vie des Tunisiens. Ce qui exige du ministère de la Justice et au pouvoir judiciaire de constituer une nouvelle équipe d'enquête, qui bénéficie de la confiance et du respect des Tunisiens pour découvrir la vérité, insistant sur le fait que les dossiers des deux martyrs, Chokri Belaid et Mohamed Brahimi, sont essentiels pour le présent et l'avenir de la Tunisie.
Le journal ''al-Sahafa'' a, pour sa part, indiqué qu'il existe des groupes de pression qui veulent que l'affaire soit classée, après avoir effacé toutes les preuves directes liées à l'assassinat.
A cet égard, le journal ''al-Sarih'' a interviewé le frère de Chokri Belaid qui a affirmé que deux importants documents ont été subtilisés du dossier de cette affaire.
Quant au journal ''al-Chourouk'', il a évoqué l'insistance du président Béji Caïd Essebsi à maintenir coûte que coûte Habib Essid à la tête du gouvernement, en affirmant que ce dernier est le plus indiqué pour gérer cette période.
Selon le journal, plusieurs analystes invoquent sa personnalité consensuelle perçue chez la majorité des composantes politiques du pays et sa volonté de toujours rechercher la stabilité et le calme politiques pour expliquer le choix du président tunisien.
Seulement, le journal ''al-Maghreb'' a posé une question fondamentale sur l'efficacité des mesures et décisions prises par le Premier ministre en faveur de nombreuses régions du pays, comme solution radicale aux problèmes du chômage à l'origine de la situation sociale et le déclenchement des manifestations récentes.
Sur la question d'une intervention militaire en Libye, action qui touche directement la situation intérieure de la Tunisie, le journal ''al-Chourouk'' a affirmé que cette intervention aura des conséquences catastrophiques non seulement sur la Libye mais sur toute la région, notamment la Tunisie qui souffre d'une situation sécuritaire, économique et sociale instable.
Même si l'intervention en Libye sera exécutée contre l'organisation "Daech", il n'en demeure pas moins, ajoute le journal, que les pays, qui appellent aujourd'hui à faire face à la menace de l'organisation comme la France, les États-unis et la Grande-Bretagne, sont ces mêmes pays qui ont ouvert la voie aux organisations terroristes pour conquérir la Libye et s'y installer, après avoir fait tomber le colonel Kadhafi et son régime.
L'Otan et ses partenaires arabes et musulmans ont fait perdre aux Libyens leur pays au nom de la démocratie, comme ils l'ont fait en Irak et comme ils le font aujourd'hui en Syrie, y lit-on.
Après avoir, en effet, plongé la Libye dans l'inconnue, provoqué le déplacement de ses populations et détruit toutes ses infrastructures, ils pleurnichent aujourd'hui sur cette situation catastrophique afin de justifier une nouvelle intervention militaire, explique le journal.
La situation en Syrie, à la suite de la réunion des donateurs pour la reconstruction de ce pays, figure au nombre des sujets abordés par la presse tunisienne de cette semaine.
-0- PANA AD/IN/BEH/IBA 07fév2016
Selon le journal ''al-Sabah'', les idées, convictions et principes défendus par le martyr Chokri Belaid sont toujours présents avec la crise politique et sociale et ce, après trois ans de son assassinat.
Pour le journal ''al-Maghreb'', l'assassinat de Chokri Belaid est resté comme une plaie dans la mémoire et la vie des Tunisiens. Ce qui exige du ministère de la Justice et au pouvoir judiciaire de constituer une nouvelle équipe d'enquête, qui bénéficie de la confiance et du respect des Tunisiens pour découvrir la vérité, insistant sur le fait que les dossiers des deux martyrs, Chokri Belaid et Mohamed Brahimi, sont essentiels pour le présent et l'avenir de la Tunisie.
Le journal ''al-Sahafa'' a, pour sa part, indiqué qu'il existe des groupes de pression qui veulent que l'affaire soit classée, après avoir effacé toutes les preuves directes liées à l'assassinat.
A cet égard, le journal ''al-Sarih'' a interviewé le frère de Chokri Belaid qui a affirmé que deux importants documents ont été subtilisés du dossier de cette affaire.
Quant au journal ''al-Chourouk'', il a évoqué l'insistance du président Béji Caïd Essebsi à maintenir coûte que coûte Habib Essid à la tête du gouvernement, en affirmant que ce dernier est le plus indiqué pour gérer cette période.
Selon le journal, plusieurs analystes invoquent sa personnalité consensuelle perçue chez la majorité des composantes politiques du pays et sa volonté de toujours rechercher la stabilité et le calme politiques pour expliquer le choix du président tunisien.
Seulement, le journal ''al-Maghreb'' a posé une question fondamentale sur l'efficacité des mesures et décisions prises par le Premier ministre en faveur de nombreuses régions du pays, comme solution radicale aux problèmes du chômage à l'origine de la situation sociale et le déclenchement des manifestations récentes.
Sur la question d'une intervention militaire en Libye, action qui touche directement la situation intérieure de la Tunisie, le journal ''al-Chourouk'' a affirmé que cette intervention aura des conséquences catastrophiques non seulement sur la Libye mais sur toute la région, notamment la Tunisie qui souffre d'une situation sécuritaire, économique et sociale instable.
Même si l'intervention en Libye sera exécutée contre l'organisation "Daech", il n'en demeure pas moins, ajoute le journal, que les pays, qui appellent aujourd'hui à faire face à la menace de l'organisation comme la France, les États-unis et la Grande-Bretagne, sont ces mêmes pays qui ont ouvert la voie aux organisations terroristes pour conquérir la Libye et s'y installer, après avoir fait tomber le colonel Kadhafi et son régime.
L'Otan et ses partenaires arabes et musulmans ont fait perdre aux Libyens leur pays au nom de la démocratie, comme ils l'ont fait en Irak et comme ils le font aujourd'hui en Syrie, y lit-on.
Après avoir, en effet, plongé la Libye dans l'inconnue, provoqué le déplacement de ses populations et détruit toutes ses infrastructures, ils pleurnichent aujourd'hui sur cette situation catastrophique afin de justifier une nouvelle intervention militaire, explique le journal.
La situation en Syrie, à la suite de la réunion des donateurs pour la reconstruction de ce pays, figure au nombre des sujets abordés par la presse tunisienne de cette semaine.
-0- PANA AD/IN/BEH/IBA 07fév2016