PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Dossier Sankara : 52 témoins entendus par le parquet
Ouagadougou, Burkina Faso (PANA) - Dans le cadre du dossier du meurtre du capitaine Thomas Sankara, ancien président du Burkina Faso, sur treize inculpés, sept sont en détention préventive, quatre non détenus et deux recherchés, dont l’ex-président Blaise Compaoré, principal suspect dans cette affaire, a déclaré le parquet.
Le parquet a indiqué que 52 témoins et treize parties civiles ont été entendus et aucune liberté provisoire n’a été accordée dans le cadre de ce dossier.
Le tribunal militaire a précisé vendredi lors d’un point de presse, que des prélèvements sur les restes supposés du capitaine Thomas Sankara et de ses compagnons tués lors d’un coup d’Etat en octobre 1987, ont été envoyés vendredi matin en Espagne sur la demande de certains ayants-droit.
«De concert avec les avocats, ils (ayants-droit) ont trouvé un laboratoire en Espagne et des prélèvements ont été faits sur les restes des dépouilles et sur deux membres de chaque famille, la semaine dernière. Et ce matin même, les prélèvements sont partis pour l’Espagne», a rassuré le commissaire du gouvernement, le commandant Alioune Zanré.
Thomas Sankara, le père de la Révolution burkinabè et douze de ses compagnons, ont été tués lors d’un coup d’Etat qui a porté Blaise Compaoré, l’un de ses frères d’armes d’alors, à la tête du Burkina Faso.
Les premiers résultats balistiques ont révélé que Sankara et ses compagnons ont été criblés de balles, tandis que les tests ADN effectués sur les restes de dépouilles «n’ont rien donné de concret» du fait de leur altération.
«Trois familles avaient contesté ces expertises. Le juge a ordonné de les reprendre mais, en vue, d’être encore plus sûr, on a voulu les étendre, à la requête du parquet, à l’ensemble des treize familles», a soutenu M. Zanré.
-0- PANA NDT/IS SOC 22juil2016
Le parquet a indiqué que 52 témoins et treize parties civiles ont été entendus et aucune liberté provisoire n’a été accordée dans le cadre de ce dossier.
Le tribunal militaire a précisé vendredi lors d’un point de presse, que des prélèvements sur les restes supposés du capitaine Thomas Sankara et de ses compagnons tués lors d’un coup d’Etat en octobre 1987, ont été envoyés vendredi matin en Espagne sur la demande de certains ayants-droit.
«De concert avec les avocats, ils (ayants-droit) ont trouvé un laboratoire en Espagne et des prélèvements ont été faits sur les restes des dépouilles et sur deux membres de chaque famille, la semaine dernière. Et ce matin même, les prélèvements sont partis pour l’Espagne», a rassuré le commissaire du gouvernement, le commandant Alioune Zanré.
Thomas Sankara, le père de la Révolution burkinabè et douze de ses compagnons, ont été tués lors d’un coup d’Etat qui a porté Blaise Compaoré, l’un de ses frères d’armes d’alors, à la tête du Burkina Faso.
Les premiers résultats balistiques ont révélé que Sankara et ses compagnons ont été criblés de balles, tandis que les tests ADN effectués sur les restes de dépouilles «n’ont rien donné de concret» du fait de leur altération.
«Trois familles avaient contesté ces expertises. Le juge a ordonné de les reprendre mais, en vue, d’être encore plus sûr, on a voulu les étendre, à la requête du parquet, à l’ensemble des treize familles», a soutenu M. Zanré.
-0- PANA NDT/IS SOC 22juil2016
