PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Des étudiants burkinabè ne veulent pas du système LMD
Ouagadougou, Burkina Faso (PANA) – La Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (Fescibf) s’est dit défavorable, mercredi, au système éducatif « Licence-Master-Doctorat », qu’elle accuse d’être « inadapté » aux réalités de leur pays, a constaté la PANA sur place.
« Nous ne voulons pas du système LMD car depuis son instauration, l’éducation nationale ne fait que reculer », a lancé le Secrétaire général national de la Fescibf, Bruno Yaméogo, lors d’une rencontre avec la presse à l’Université de Ouagadougou.
Selon M. Yaméogo, cette réforme amène les universités publiques à se vider de leur contenu pour ne laisser place qu’à des universités sans vie universitaire, ajoutant que derrière ce système se cache « l’ambition de réduire au pire le nombre d’intellectuels ».
Le système Licence-Master-Doctorat a été instauré dans les universités publiques du Burkina Faso en 2006. S’en est suivie une multitude de manifestations estudiantines parfois violentes pour le combattre.
M. Yaméogo a par ailleurs déclaré que les conditions pour l’application d’une telle réforme éducative ne sont pas réunies au Burkina Faso.
« Les réalités de nos universités sont là. Les enseignants sont mal payés, pas de service de base sur les campus, pas de bibliothèques… », s’insurge Aboubacar Coulibaly, étudiant en première année de Sociologie qui affirme ne « pas comprendre comment marche réellement ce système ».
Le jeune Coulibaly a laissé entendre que « nous ne pouvons plus servir de bases d’expérimentation » car, a-t-il poursuivi, « cette réforme a connu des échecs flagrants même en Europe ».
Les étudiants ont demandé au gouvernement de transition de prendre des mesures appropriées, menaçant de durcir leur lutte « si rien n’est fait ».
-0-PANA NDT/BEH/IBA 14 janvier 2015
« Nous ne voulons pas du système LMD car depuis son instauration, l’éducation nationale ne fait que reculer », a lancé le Secrétaire général national de la Fescibf, Bruno Yaméogo, lors d’une rencontre avec la presse à l’Université de Ouagadougou.
Selon M. Yaméogo, cette réforme amène les universités publiques à se vider de leur contenu pour ne laisser place qu’à des universités sans vie universitaire, ajoutant que derrière ce système se cache « l’ambition de réduire au pire le nombre d’intellectuels ».
Le système Licence-Master-Doctorat a été instauré dans les universités publiques du Burkina Faso en 2006. S’en est suivie une multitude de manifestations estudiantines parfois violentes pour le combattre.
M. Yaméogo a par ailleurs déclaré que les conditions pour l’application d’une telle réforme éducative ne sont pas réunies au Burkina Faso.
« Les réalités de nos universités sont là. Les enseignants sont mal payés, pas de service de base sur les campus, pas de bibliothèques… », s’insurge Aboubacar Coulibaly, étudiant en première année de Sociologie qui affirme ne « pas comprendre comment marche réellement ce système ».
Le jeune Coulibaly a laissé entendre que « nous ne pouvons plus servir de bases d’expérimentation » car, a-t-il poursuivi, « cette réforme a connu des échecs flagrants même en Europe ».
Les étudiants ont demandé au gouvernement de transition de prendre des mesures appropriées, menaçant de durcir leur lutte « si rien n’est fait ».
-0-PANA NDT/BEH/IBA 14 janvier 2015